Le Chevreuil et l’enfant

 

Aux premières lueurs je t’entends qui rodes

Et qui te demandes encore pourquoi,

Alors que maintes fois tu aurais pu m’étouffer

Dans mon sommeil oublieux,

Tu t’es contenté de m’observer, inconscient.

 
Et lorsque j’entrevois ton ombre fuyante

Je sens ton regard lourd posé sur moi

Et qui me dit : « une autre fois je serais moins courtois 

Et je prendrais le temps de me repaître de toi ».

Depuis je bats la campagne, content d’être vivant.



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