Au loin, l’horizon porte ta vue
Le long de la ligne tranquille
Postée là, vigie mouvante,
Les courants furieux lèchent tes chevilles
Sous tes cheveux saturés d’embruns
Tournoient et palpitent l’acier et l’argent
Qui nagent au fond de ton esprit océan
Leurs ouïes béantes respirent tes pensées
Leurs yeux te montrent l’univers grandiose
Et tu plonges dans l’infini bleuté,
Suis la farandole délirante des vagues musculeuses
Enroule dans l’eau et dans l’air ton corps délicieux
Dans le roulis aérien du vent qui s’égare
Tu te répands en ondulations, en arabesques
Ton esprit court le long du rivage
Puis tu murmures ton nom dans les plis d’un rocher
Merci pour ce voyage.
Je poste mon commentaire ici car c’est mon dessin préféré, mais il est valable pour l’ensemble de tes dessins et textes, qui sont magnifiques.
J’ai envie de chialer. C’est un compliment.
Merci beaucoup Emma.
Je suis heureux que tu sois touchée et que ces quelques images et textes résonnent à l’intérieur de toi.
Que le voyage continue. 🙂
Aurélien.
Le voyage… j’ai envie de dire, c’est bon, je peux mourir maintenant. Ca ne m’arrive pas souvent, la dernière fois c’était à un concert de jazz il y a 2 ans. Je ne comprends pas ce que ça me trifouille dans la cervelle mais en tous cas c’est bougrement efficace.