Est-ce toi que je vois, blafarde, sur le chemin
Est-ce toi qui flottes ainsi, somnambule
Est-ce toi qui assassines et qui enlace
Vas-tu laisser ce fardeau et tenir ma main un instant
Ou bien recueillir mon sang dans tes mains en coupe
Vas-tu lever tes yeux clairs
Ou les plonger dans ces entrailles
Choisis donc la tourbe ou l’eau claire
Etends-toi enfin sur ce lit
Laisse moi courir loin devant
Et fuir mes restes encore fumants